Le ministère du Travail a publié son “protocole de déconfinement”. Ce document vis à donner un mode d’emploi aux entreprises pour une reprise du travail en toute sécurité afin de préserver la santé des salariés.
Ce document complète les fiches métiers déjà publiées par le ministère du travail.
Le document est découpé en sept thématiques :
- la jauge par espace ouvert ;
- la gestion des flux ;
- les équipements de protection individuelle ;
- les tests de dépistage ;
- le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
- la prise de température ;
- le nettoyage et à désinfection des locaux.
Organisation du travail et des déplacements
- Privilégier autant que possible le télétravail ou les horaires décalés.
- La présence physique ponctuelle ou périodique doit être organisée de façon à être étalée pour limiter le nombre de salariés rejoignant simultanément l’entreprise.
- Le ministère du Travail fixe à 4m2 l’espace minimum par personne permettant de garantir une distance minimale d’un mètre autour d’une personne dans toutes les directions.
- Les entreprises doivent également gérer les flux de circulation et revoir l’organisation de l’espace de travail pour éviter ou limiter au maximum les croisements.
- Le ministère liste d’autres bonnes pratiques à mettre en place : échelonner les pauses, limiter l’accès à la machine à café, condamner les tourniquets, dessiner des marquages au sol, prévoir un sens unique de flux, différencier les portes d’entrées et de sorties, limiter le nombre de personnes dans les ascenseurs, afficher les mesures barrières, laisser les portes ouvertes pour éviter les contacts des mains avec les surfaces, attribuer un poste fixe dans les flex offices,…
L’ambiguïté sur les masques persiste
Compte tenu du cafouillage sur les masque nous pouvons lire ceci dans le protocole :
- « lorsque les gestes barrières peuvent être respectés, le port généralisé du masque est une possibilité, non une obligation”,
- Si le respect de la distanciation physique d’un mètre entre deux personnes ne peut être garanti, le port d’un masque devient alors obligatoire.
S’agissant des gants, il n’est pas recommandé d’en porter car “ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage est le même que sans gant, le risque de contamination est donc égal voire supérieur”.
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